La propagation multicast

Au travers de notre lecture du fichier "Interne Draft" correspondant à mDNS, il nous est apparu que la propagation multicast offrait de nombreux avantages. En effet, bien que ce type de communication soit considéré inefficace par de nombreuses personnes, les bénéfices engendrés par l'utilisation de réponses multicast sont particulièrement nombreux :

  • Une réponse multicast permet de mettre à jour le cache de toutes les machines sur le réseau. Ainsi, si une autre machine désire effectuer la même requête, la réponse se trouve déjà dans son cache et il n'a donc pas besoin d'émettre cette requête à l'ensemble du réseau.

  • Si plus d'une machine possède la même demande, chaque machine n'a pas besoin d'envoyer sa propre requête. En effet, grâce au principe du multicast, toutes les machines du groupe voient les réponses et peuvent donc supprimer leur requête.

  • Quand un équipement réseau voit une requête multicast mais ne voit pas la réponse multicast correspondante, il peut utiliser cette information pour supprimer la donnée périmée de son cache. Si un tel dispositif n'était pas basé sur multicast, il faudrait recourir à des interrogations plus fréquentes et donc cela engendrerait un débit plus important de paquets.

  • Les réponses multicast permettent la détection passive de conflits. Sans cette option, d'autres mécanismes de détection passive de conflit devraient être mis en place et par conséquent ajouteraient leur propre charge dans le réseau.

  • Quand on utilise des réponses retardées pour réduire les collisions sur le réseau, les clients doivent maintenir une liste qui permet de savoir à qui doit être envoyée chaque réponse. L'option de réponses multicast autorise les clients avec des capacités de stockage limitées et qui ne peuvent donc pas stocker une longue liste d'adresses de réponse, de rassembler plusieurs réponses unicast dans une seule réponse multicast.

  • Les réponses multicast permettent à un destinataire de connaĆ®tre avec certitude qu'une réponse provient bien du lien local, même si son adresse source pourrait faire penser le contraire.



© Alexandre Cusin-Panit et Nicolas Duthilleul