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Conclusion

 

La nouveauté, depuis 1996, a été l’application des technologies les plus modernes du traitement du signal aux Courants Porteurs en Ligne. Les premiers tests ont rapidement montré que des débits de plusieurs mégabits par seconde étaient accessibles à la technologie CPL. Du jour au lendemain, un nouveau regard était porté sur l’ensemble des lignes électriques existantes, elles devenaient une ressource nouvelle sur laquelle on pouvait compter pour la transmission des données

Bien qu’un avenir prometteur lui semble offert, n’en reste pas moins de lourdes contraintes législatives et juridiques à lever. L’utilisation des lignes électriques publiques est à la rencontre de deux domaines juridiques disjoints : les concessions d’électricité d’une part et la réglementation de télécoms d’autre part. Suivant les pays et les dispositions en vigueur dans chacun de ces deux domaines, la mise en œuvre d’une solution d’accès à Internet via le réseau électrique, peut s’avérer très complexe. La privatisation future du réseau EDF lui permettra sans doute d’utiliser ses infrastructures pour la vente de services liés à l’Internet.

A ce jour, la grande majorité du marché est porté par les établissements publics de type écoles, universités, musées, immeubles administratifs etc…pour lesquels une mise en réseau du parc informatique est rendue nécessaire par l’évolution des besoins

L’un des freins majeurs à la démocratisation de cette technologie, reste le fait d’une norme non aboutie. Il est en effet délicat, voir hasardeux de faire un choix d’équipement qui ne sera demain (dans les 1 à 2 ans à venir), peut-être plus compatible avec la ou les nouvelles normes. Celui-ci le sera-t-il avec un nouvel équipement, lors d’une maintenance, d’une extension future ? La manière de sécuriser l’information aujourd’hui, sera-t-elle toujours en adéquation avec la nouvelle norme en vigueur ? Les débits ne seront-ils pas obsolètes(quelque dizaine de méga octets contre quelque centaine demain) ??

Son faible coût reste cependant son allier principal, grâce à l’infrastructure électrique déjà en place. Ce coût s’accroît rapidement si l’installation ne répond pas aux exigences minimales que requit le CPL.

Il est à ce jour, économiquement rentable de déployer ce type de réseau, pour un nombre de postes restreints (une vingtaine au maximum). Le risque est alors limité jusqu'à la mise en place d’une normalisation. Il n’est que peu envisageable pour une plus grande entreprise, de déployer un tel réseau, au risque d’être amené à renouveler le parc de modem dans les proches années à venir.

 

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