Avantages et inconvénients du protocole ICA

 

Le principal argument avancé en faveur de cette architecture centralisée, que ce soit par les fabricants de terminaux légers ou par les sociétés qui développent des serveurs autour du protocole ICA, est que cela permet de réduire significativement le TCO (Total Cost of Ownership ou cout total d'administration).

Effectivement, puisque toutes les applications se trouvent sur une seule et même machine, le serveur, les mises à jour sont nettement simplifiées.

Par ailleurs, les utilisateurs n'ont pas les droits pour installer n'importe quelle application sur le serveur. Ils sont obligés de passer par l'administrateur. Cela évite l'installation d'applications "douteuses".

Enfin, la sauvegarde des fichiers utilisateurs est également plus facile puisqu'il suffit de faire une sauvegarde sur le serveur.

Cependant, cette architecture présente un inconvénient majeur. Elle nécessite un serveur très bien dimensionné. Ce serveur doit être une machine très puissante car c'est sur lui que s'exécutent toutes les applications. L'espace disque nécessaire n'est pas négligeable non plus, tous les fichiers étant stockés en un seul endroit.

Le gain au niveau du TCO doit donc être comparé au prix du serveur afin de déterminer si ce type d'architecture est vraiment interressant.

Enfin, et quoi qu'en dise Citrix, on peut supposer que le traffic réseau devient conséquent dès que l'on atteint un certain nombre d'utilisateurs.

Aujourd'hui, les principaux produits disponibles sur le marché sont Winframe 1.7 de Citrix, NTrigue d'Insignia, Wincenter Pro de NCD et Hydra (ou Windows Terminal Server de Microsoft). Tous sont basés sur le protocole développé par Citrix grâce au "plug-in' pICAsso. Leur cible principale est le marché des terminaux légers (NC et NetPC pour Hydra).

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