Parallèlement, les réseaux fonctionnent aujourd'hui à
des vitesses de 100Mbps ou plus (ATM, Fast Ethernet, FDDI ...), et la nouvelle
génération (Gigabit Ethernet, ATM OC-12 à 622Mbps)
commence à apparaître sur le marché. La commutation
(niveau 2) permet la transmission à haute vitesse à l'intérieur
de segments de réseaux séparés physiquement, mais
elle retransmet aussi le trafic de broadcast
et de multicast créant ainsi
un overhead inutile. De plus, elle
n'assure aucun filtrages des informations, qu'elle retransmet. C'est pourquoi
pour contrôler le trafic ou pour assurer la sécurité
des échanges entre des groupes différents, il est nécessaire
de déployer des routeurs.
Les routeurs apportent la capacité de filtrer les paquets de
broadcast et de multicast, mais ils sont aussi utilisés pour filtrer
le trafic suivant une politique définie. Ils sont plus chers et
difficiles à configurer que les commutateurs de LAN. Comme ils assurent
une analyse de ce qu'ils retransmettent, ils sont souvent basés
sur des systèmes à base de CPU et sont donc beaucoup plus
lents que les commutateurs. L'augmentation des vitesses et du trafic entre
réseaux les met face à une demande pour laquelle ils n'ont
pas été conçus.
Dans un premier temps, nous tenterons de définir la commutaion
IP de façon assez général. Puis, nous verrons dans
la suite, les différentes approches de la commutation IP par plusieurs
contructeurs. Sur le papier deux grandes approches s'affrontent pour augmenter
les performances du réseau, face à la commutation IP il existe
les routeurs de Gigabits.